mercredi 17 novembre 2021

L'odeur de mal, un polar mi chaud mi froid


 Montreal, trois jeunes femmes sont retrouvées le long d un lac habillées et maquillées comme des poupées. Leurs lèvres sont cousues, elles ne sont pas mortes, elles sont dans un états second sous l emprise de tranquilisants puissants.


Deux enqueteurs, Pascale Maltais et Stephane Dumoulin investiguent afin de trouver le coupable de cet sordide enquête. S'agit'il d'un pervers, d'un homme au passé trouble, d'une femme dérangée? Le mystère planne et toutes les hypothèses restent ouvertes.

Le debut de l'enquête est croustillante, nous voulons connaitre le mobile de ces enlevements et surtout le coupable.
Les deux enquêteurs ne doivent pas attendre longtemps avant d obtenir des aveux de la personne qui a commis ces actes. En tant que lecteur, nous sommes coupés dans cette investigation, le suspense s'évapore immediatement.

Très vite, le roman s éssoufle et le lecteur parauge dans des détails sans importances qui le déconnecte de l'histoire.
Les enquêteurs se seduisent de façon prévisible, et les personnages manquent de reliefs. Nous ne connaissons pas la vie de ces protagonistes centraux de l'histoire.

L'odeur du mal est un roman en demi teinte, haletant au commencement et au fil des pages, l'effet de surprise disparait.

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